Voyage d'engagement communautaire en
Équateur
Témoignages

fortin.denis@gmail.com, Professeur de l'école la Magdeleine de Montréal, voyages en 2008, 2010, 2012

a.ouyahia1@gmail.comParticipant à 1 voyage humanitaire en 2008
 
Le collège La Magdeleine durant des travaux communautaires à Chilcapamba.
Travaux communautaires à Chilcapamba
 

Vous pouvez également vous renseigner sur notre action auprès des personnes et organismes suivants
 

  • Alain Guyon, voyage humanitaire 2011, almar.guyon@orange.fr

Témoignage d’Alain, qui a participé au voyage en 2011
 
Pourquoi l'équateur ?

A 61 ans, français habitant la France, j'avais découvert tous les continents en dehors de l'Amérique du sud. Si je ne devais y aller qu'1 seule fois, je souhaitais découvrir un condensé de ce continent.

L’Equateur avec les Andes, l'Amazonie, voire la mer, associé à la relative petitesse du pays et de sa sécurité, était pour moi une bonne approche. Le scénario de la vie n'est pas écrit d’avance.

Je n'avais rien réservé, et sur ma route se trouvait Thierry, qui m'a proposé, la bas sur place, de me joindre à lui qui allait guider un groupe de Québécois dans le cadre d'un voyage humanitaire et culturel.

Je n'ai pas vu que des paysages, j'ai aussi vu d'autres yeux.
Après avoir découvert le très historique et très beau centre historique de Quito, direction le nord ouest à plus de 3OOO mètres dans les Andes, une communauté indigène (on ne dit plus indien qui est un terme assimilé à du racisme) à Chilcapamba.

Près d'1 semaine à vivre c'est à dire, manger, boire, dormir, travailler, faire la fête, avec la communauté. Nous avons été accueillis à bras ouverts par tous les responsables du village. L'objectif est de les aider à réaliser des canaux d'irrigation pour avoir l'eau potable dans le village. Toute la communauté, soit environ 130 familles, est présente, les absents paieront une amende. Il s'agit d'une MINGA : tout le village travaille pour la communauté sous l'autorité d 'Alfonso le chef de l'eau toujours présent, actif et de bonne humeur. Une entraide totale pour un mieux être général, pour cette communauté qui protège et respecte toujours la nature.
La langue locale est le QUECHUA, mais tous parlent au minimum un peu l'espagnol ; les contacts sont possibles et les habitants très contents de voir notre implication dans leur travail. Vivre au milieu d'une civilisation très différente de la notre, est un enrichissement total et une ouverture d'esprit superbe.
Pénétrer leurs problèmes et parler avec eux du maintien de leur tradition , du retour des jeunes au village , après des études en ville et de l'arrivée du modernisme , téléphone portable, internet et eau potable pour ré attirer les jeunes, nous fait vivre leur évolution dans ce monde.

Après une petite semaine les séparations sont difficiles de chaque coté et la grande fête , danses, chants , histoires ,de la communauté et du groupe québécois fait chaud au cœur.

J'ai aussi vu des paysages superbes:

Marcher 4 heures à plus de 3500 mètres autour du lac d'un volcan en commençant dans le brouillard , pour continuer avec le soleil et finir sous la pluie donne des couleurs bigarrées à l'eau , au ciel , au paysage magnifique
Marcher près d'1 heure , de 4500 à 4800 mètres au Cotopaxi , le plus haut volcan actif du monde, et finir sur son glacier , dans une lenteur tranquille,   ( l'air est moins présent ,la pollution aussi) , permet de tout relativiser ; chacun son rythme , il n'y a plus aucune compétition :le bonheur.

Découvrir le marché hyper coloré (et non un hypermarché terne) de Otavalo est une découverte superbe, avec tout son artisanat local, riche et varié.
Et terminer par quelques jours en Amazonie , au milieu de la foret dans des cabanes au confort rustique mais au combien naturel , accompagné d'un guide local , qui nous fait découvrir au cours de diverses marches en bottes , son monde animal, végétal, une véritable encyclopédie vivante , est une expérience unique. Cet homme nous explique également les dangers de la déforestation ; nous vivons l'un des problèmes majeurs de notre monde.

Finir par une rando en pirogue sans moteur de nuit sur le fleuve à écouter tous les nombreux bruits de la nature nocturne, vous transporte littéralement dans un autre monde.

Le retour sur terre est lent et progressif. Il faut quand même revenir. Les pieds, le corps sont en France, le mental est resté la bas plusieurs jours.
Allez les souvenirs seront toujours présents dans la tète et les expériences vécues ont été nombreuses et laisseront des traces merveilleuses et serviront pour mener diverses actions.

Merci à Thierry pour son organisation parfaite, sa connaissance du pays, des gens, sa gentillesse et son rôle permanent de traducteur.
Et merci aussi à nos cousins québécois toujours ouverts et prêts à découvrir d'autres hommes et d'autres lieux
Moi, qui ai vécu quelques temps à l'étranger et voyagé dans de nombreux pays, ce voyage fut le plus abouti sur tous les points; social, humanitaire, culturel, environnemental.
 
Je suis allé au delà de mes espérances
Alain
Un gaulois de Brindas près de Lugdunum


 
 
 



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